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Finance avenue 2016


Nous sommes entrés dans une période d’incertitude après le Brexit et l’élection de Trump vont suivre en décembre le référendum en Italie et en 2017, nous aurons les élections aux Pays-Bas, en France et en Allemagne.

Contrairement à ce qu’ont affirmé beaucoup d’analystes, la victoire de Trump n’a pas provoqué de chute à la bourse, mais après une première hésitation la bourse est remontée.

Des différentes déclarations de Trump parfois contradictoires, il ressort qu’il mènera une politique de relance via des grands travaux d’infrastructure qui en a bien besoin et en accroissant les dépenses militaires, tout en diminuant les impôts, ce qui implique un financement par la dette, une augmentation des taux d’intérêts et de l’inflation.

Les secteurs qui bénéficieront des Trumponomics, ce sont bien évidemment le secteur de la défense, des infrastructures et de la construction et les secteurs qui y sont liés tels que l’industrie et les matières premières.
Le secteur financier, faiblement valorisé aujourd’hui, bénéficiera de la hausse des intérêts et de la dérégulation.
Le secteur de la pharmacie qui ces derniers temps avait nettement baissé après les déclarations de Hillary Clinton sur le prix des médicaments reprend de la vigueur.
Le secteur immobilier pâtira de la hausse des taux d’intérêt ainsi que les quasi-obligations, comme le secteur des utilities ou de la consommation.
Le secteur de la technologie est lui victime de la rotation sectorielle.

L’attitude négationniste de Trump vis-à-vis du réchauffement climatique impactera négativement tout le secteur des énergies alternatives.

Le renvoi des immigrés est une promesse que Trump ne pourra pas tenir. Comment le mur à la frontière mexicaine sera bâti, alors que déjà maintenant le secteur de la construction est en pénurie, comment réalisera-t-il de grands travaux sans main-d’œuvre immigrée ?

Le protectionnisme se fera au détriment des entreprises du S&P500, déjà chèrement valorisée avec un PER de 21, la hauteur du PER est due à l’augmentation de leur valeur en bourse bien le rapide que l’augmentation des bénéfices. Les grandes entreprises exportent beaucoup plus (79%) que les petites valeurs (44,5%), il vaut donc mieux privilégier les actions du Russel 2000 qui ont essentiellement une activité domestique et qui sont bien moins valorisées que les grandes entreprises.

Ce qui est déjà qualifié de Trumponomics, grands travaux, défense,  immigration, protectionnisme et baisse des impôts devront avoir l’accord de la chambre des représentants et du sénat ainsi que de la Cour suprême et en ce qui concerne le protectionnisme de l’accord d’instance supranationale et de pays étrangers.
Les Trumponomics ne sont dans l’état actuel que de  vagues promesses, mal dégrossies qui ne verrons le jour pour certaines que dans de nombreux mois et années et pour d’autres jamais.

Conseils des Analystes


  • Arnaud Delaunay (Leleux) conseil d’investir aux États-Unis et cite des actions comme UCB et Ahold-Delhaize qui font respectivement 50% et 75% de leur chiffre d’affaires aux États-Unis, il cite aussi la pharmaceutique Sanofi, Royal Dutch Shell qui a un rendement brut de 7,5% et est moins dépendant du prix du pétrole que la plupart de ses concurrents et Atos  avec sa croissance bénéficiaire de plus de 10%.
  • Jean-Marie Caucheteux (Degroof Petercam) avance le nom de deux immobilières Xior le spécialiste du logement pour étudiant et Aedifica très présent dans le logement pour senior, il cite aussi Proximus, BPost qui est dans un processus d’acquisition de PostNL, Refresco une ‘cash cow’, ainsi que Solvay qui se tourne de plus en plus vers la chimie de spécialité à hauteur valeur ajoutée. 
  • Vincent Juvyns (JP Morgan) privilégie les actions ‘value’, le secteur financier, l’industrie et les matières premières ; il privilégie les financières Belges, Néerlandaises et Françaises telles que ING, KBC et BNP, il cite également Arcelor Mittal et Nyrstar, aux États-Unis il cite JP Morgan avec son PE de 14 et conseille les petites et moyennes capitalisations.
  • Sandra Vandersmissen  (BNP Paribas Fortis) cite RELX anciennement Reed Elsevier, un acteur des publications professionnelles, les États-Unis représentent 60% des ventes qui a réussi sa transition vers le numérique.
  • Gert Bakelants (L'Investisseur) choisi TomTom grand spécialiste des navigateurs GPS, ces produits sont déployés dans différents modèles de voiture dont les Tesla, l’arrivée de la voiture (semi) autonome est une opportunité pour TomTom qui collabore avec le producteur de cartes graphiques Nvidia.
  • Werner Wuyts (Dierickx Leys) : Ryanair leader des compagnies aériennes low-cost.
  • Tom Simonts (KBC Bolero) : Le groupe de construction BAM qui bénéficie de l’accroissement des travaux d’infrastructure et qui génère un cash-flow libre élevé 12,3% en 3017 et 15,1% en 2018.

Biotechnologies

Le secteur des biotechnologiques est un secteur en vogue chez les investisseurs, qui a connu une année 2016 difficile suite aux déclarations d’Hillary Clinton sur le prix des médicaments et qui maintenant est en train de se redressé. Parmi les biotechnologiques Belges les intervenants mettent en avant arGEN-X, Galapagos, Ablynx, MDXH et Biocartis.
Le secteur biotechnologique est un secteur difficile avec de fortes variations de cours, pourtant un investisseur qui se serait constitué un portefeuille équipondéré en achetant lors de l’introduction en bourse, aurait eu un rendement de 19%, dans ce secteur la diversification est primordiale. Il faut privilégier les sociétés avec plusieurs produits dans leur pipeline et avec des produits en phase III. Les biotechs brûlent également beaucoup de cash et il vaut mieux choisir des biotechs qui ont assez de cash pour tenir 2 à 3 ans, sans quoi le risque de se faire dilué lors d’une augmentation de capital est grand, la société peut aussi conclure des accords avec une pharma et bénéficier de milestones qui viendront augmenter son cash. Une biotech peut aussi être rachetée par un groupe pharmaceutique.

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