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Portefeuille à la mi-octobre



Depuis le début de l'année, le portefeuille avec +5,3% fait moins bien que son indice de référence +11,4% soit une sous-performance de -6,0%.

AnnéesPortefeuille en euroIndice de Référence EURO STOXX Net ReturnDifférence
201521,6%1,1%20,5%
201628,8%3,6%25,2%
201738,7%12,6%26,1%
2018-19,2%-13,0%-6,2%
201945,1%22,6%22,5%
20209,9%0,6%9,2%
202128,3%22,1%6,3%
2022-3,2%-12,3%9,1%
202325,5%17,6%8,0%
20245,3%11,4%-6,0%
%cumulatif276,3%84,2%192,0%
%annualisé (9,71) ans28,4%8,7%19,8%


Ce qui est surtout dû à la sous-performance de BESI qui est la plus grosse valeur du portefeuille qui a baissé par sympathie pour son compatriote ASML, 
d' Invibes Advertising impacté par la crise française 
et de Kempower impacté par les faibles ventes de véhicules électriques.

Les élections européennes ont déclenché un séisme en France

 Conséquence du pari de Macron La cacophonie gouvernementale qui risque de duré jusqu'aux prochaines élections, le pays n'a pas de budget.
Il faudra un an pour une nouvelle dissolution.

Incertitude des élections aux Etats-Unis.
La Chine ne redémarre toujours pas réellement, reprise en main idéologique. 
 Baisse des taux, baisse des investissements surtout en France et dans une moindre mesure dans le reste de l'Europe.



Mouvements du portefeuille

  
  • Prosus: Achat à 38,4€,  à 30€ et vente à 41,5€, 32,4€. Le nouveau PDG Fabricio Bloisi s'engage à doubler la capitalisation boursière, soit à générer les 100 milliards de dollars de valeur supplémentaire dans les années à venir. 
  • BE Semiconductor Industries NV: Achat à 98,11€
  • Kenmare Resources plc: dividende 176.62€
  • DEME Group NV: vente à 170€
  • NN Group NV: dividende de 632,52€ et dividende en actions, 11 nouvelles actions.
  • Invibes Advertising NV  achat à 4,2, à 3,6 et vente à 5,1€, 4,1€
  • Kempower Oyj: Achat à 13,72€. Les ventes de véhicules électriques ne rencontrent pas le succès escompté.
  • Holland Colours NV: dividende de 119.65€.
  • Safran SA: achat à 201€. Reprise du trafic aérien, bon carnet de commandes.
  • Gaztransport et Technigaz SA: dividende de 376,5€: excellent carnet de commandes, le transport maritime de GNL continue à augmenter.
  • CMB.TECH NV: Achat à 14.6€ ,13,9€, 14,7€, et vente à 15,85€, 16,7€ et dividendes de 629,65€ (exceptionnel).
CMB.TECH NV: Réouverture de l'offre d'achat jusqu' au 21 novembre
Le prix de l'offre s'élève à 12,66 USD par action, soit 18,95 USD par action diminué des distributions totalisant 6,29 USD par action.
À NY l'action cote 15,9$ et à bruxelles 14,73$.
À ce prix, je ne participe pas à l'offre. Offre purement formelle.


Portefeuille

 

Transactions


10 commentaires:

  1. Bonsoir , que pensez vous de vallourec est il a votre avis intéressant de si intéressé a l'heure actuelle.merci

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    1. Bonjour Ram,
      Vallourec S.A. a réalisé de bonnes performances financières et a des perspectives d'avenir prometteuses, notamment dans ses activités internationales et dans le domaine des nouvelles énergies. La société a réussi à réduire son endettement et est bien positionnée pour sa croissance future.
      Valorisation modérée, actuellement croissance faible mais la reprise de l'économie sera favorable à une valeur cyclique comme Vallourec.

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  2. Bonjour Patrick,

    Que penses-tu du potentiel de Suss Microtec par rapport à BESi et ASML ?

    Elle semble plus résiliente et avoir un meilleur upside , je vise 80€+.

    Je suis rnetré à 23€ et j'hésite à en prendre une louche encore...

    Bien à toi
    Karl

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    Réponses
    1. Bonjour Karl,
      SÜSS MicroTec est une plus petite valeur axée sur des marchés de niches de ce fait elle est moins valorisée et elle est plus cyclique, c'est dernier temps elle a connu une bonne croissance et son carnet de commandes est élevé et ainsi bénéficie d'un bon momentum.
      Pour un investissement à LT je lui préférerai les Hollandais ASML,ASMI et BESI qui sont des leaders de marché

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    2. Merci Patrick.

      Le rallye continue depuis plusieurs semaines et accéléré depuis les élections me semblent être une configuration euphorique anormale...
      cela sent le pullback important ou même mini krach car la surchauffe et les flux sont là...

      Tu étais clairvoyant sur la baisse de cet été... Que penses-tu de cette situation et de la suite ?

      Bien à toi
      Karl

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  3. En cette période commence en général le rallye de fin d'année.

    Jusque récemment ce sont les grandes capitalisations notamment les 7 magnifiques qui était à la hausse, maintenant le relais est pris par les petites et moyennes capitalisations favorisées par la baisse des impôts sur la production domestique aux US, ce qui est moins le cas pour les multinationales.
    Hausse du secteur des énergies fossile, industrielle et de la consommation intérieure.
    Ceux qui ont voté Trump, la classe populaire et/ou les peut diplômés connaissent un regain d'optimisme et donc augmente leur consommation.
    Il faut aussi distinguer les valeurs Trump, il a fait son show dans un MacDo, des valeurs démocrates comme Starbucks.
    Baisse des valeurs vertes et de celles liées à l'électrification à l'exception bien entendu de Tesla d'Elon Musk.

    Les technos se comportent également bien grâce à Elon Musk.
    Il faut toutefois éviter les actions ayant un endettement élevé, la politique de Trump se traduira par une hausse de l'inflation et donc des taux d'intérêt.

    En Europe c'est très différent instabilité politique dans les 2 plus grands pays, France et Allemagne.
    Les taxes d'importation aux USA pourraient se monter à 10 à 20% pour l'Europe et jusqu’à 60% en Chine ce qui impactera les valeurs qui exporte vers les USA.

    ==>
    - Privilégié les investissements aux USA,
    - Pour l'investisseur à long terme, achetez des entreprises européennes de qualité si elles vous sont offertes à bon prix.

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  4. Merci pour ton retour.

    Mais il y a quand même un sujet avec le carry trade qui me fait penser à cette correction en décembre par exemple avec le krach haussier récent.

    Voici mon analyse

    L'analyse de Dhaval Joshi met en lumière un phénomène de carry trade très particulier entre le yen japonais (JPY) et le dollar américain (USD), qui semble avoir eu un rôle majeur dans le rallye boursier des valeurs technologiques américaines depuis mi-2022. Ce type de stratégie a permis aux investisseurs d'emprunter en yen à des taux très bas, voire réels négatifs, pour ensuite investir dans des actifs américains, principalement en actions technologiques.

    Voici les points clés et implications :

    1. Le mécanisme du carry trade yen-dollar

    Le carry trade consiste à emprunter dans une devise avec des taux bas (ici le yen) et à investir ces fonds dans une autre devise où les rendements sont plus élevés (en USD), souvent dans des actifs plus risqués comme les actions technologiques.

    Depuis mi-2022, le yen s’est affaibli face au dollar en raison de la politique de la Banque du Japon (BoJ), qui a maintenu des taux d'intérêt bas voire négatifs, tandis que la Fed augmentait les taux pour contrer l'inflation aux États-Unis. Cet écart de taux a rendu le financement en yen particulièrement bon marché.


    2. Effet sur les actions technologiques américaines

    Les grandes entreprises technologiques américaines (Apple, Microsoft, Amazon, etc.) ont des capitalisations importantes et sont très attractives pour les investisseurs à la recherche de rendements élevés, surtout dans un contexte de taux d'emprunt faibles.

    Le graphique de Joshi, en superposant les valorisations technologiques et le yen inversé, montre que lorsque le yen s'affaiblit (et donc le financement devient encore moins cher en JPY), les valorisations technologiques augmentent, indépendamment de la hausse des rendements obligataires aux États-Unis.

    Autrement dit, le financement en yen a permis de « gonfler » les valorisations technologiques américaines, puisque les investisseurs pouvaient financer leurs positions facilement, malgré une hausse des taux domestiques aux États-Unis.


    3. Le risque majeur : Fin des taux réels négatifs au Japon

    Joshi souligne que le plus grand risque pour ce rallye des actions technologiques n'est pas une récession américaine, mais plutôt un changement de politique monétaire au Japon. Si la BoJ devait augmenter ses taux ou réduire les facilités de financement (en réponse à l'inflation ou pour stabiliser le yen), cela rendrait les emprunts en yen moins attractifs, réduisant ainsi les flux vers les actifs américains.

    Dans ce cas, les positions prises dans le cadre du carry trade pourraient être liquidées en masse, ce qui exercerait une pression de vente importante sur les actions technologiques américaines et pourrait provoquer une correction.


    4. Conséquences pour les investisseurs

    Volatilité accrue : Si la BoJ modifie sa politique, cela pourrait déclencher une volatilité importante dans les secteurs technologiques.

    Revalorisation des actifs : La fin des taux réels négatifs au Japon pourrait entraîner une revalorisation des actifs technologiques américains, certains analystes estimant qu’une partie de leurs valorisations actuelles est « gonflée » par le financement artificiel du carry trade yen-dollar.

    Changement de stratégies d’allocation : Les investisseurs pourraient se tourner vers des actifs plus stables et moins corrélés aux variations des devises et des taux d'intérêt, ou diversifier davantage leurs positions hors du secteur technologique.


    En somme, l’analyse de Joshi souligne comment un facteur externe (taux japonais) peut avoir un impact significatif sur un marché à l'autre bout du monde (actions technologiques américaines). Si la BoJ revoit sa politique, la correction pourrait être brutale pour les valeurs tech, car le carry trade se renverserait et entraînerait des ventes massives d'actions, surtout dans un contexte où les valorisations sont déjà élevées.

    Le

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    1. Si les taux au Japon sont à nouveau positifs, ils ne devraient pas dépasser les 1%.
      Avec l'arrivée de Trump, les taux sont remontés à 4% aux États-Unis et le président de la banque centrale vient de déclarer: "L'économie n'envoie aucun signal indiquant que nous devons nous dépêcher de baisser les taux".
      La politique de Trump est vue comme inflationniste ce qui fera remonter les taux.
      Le différentiel entre les taux japonais et américain vont plutôt s'accroître, ce qui veut dire que le carry trade sera encore plus rentable.
      Il n' y a aucun risque de krach actuellement d'ici la fin de l'année et une baisse boursière plus ou moins importante pourrait survenir si Trump déçoit, ce qui finira par arriver.

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  5. plusieurs krachs boursiers ou corrections notables ont eu lieu au cours du mois de décembre dans l’histoire. Celui de décembre 2024 rappelle les conditions de celui de décembre 2018 avec guerre commerciale Chine US

    Voici quelques exemples :

    1. Grande Dépression - Décembre 1931

    En décembre 1931, environ deux ans après le célèbre krach d’octobre 1929, le marché connaissait encore des secousses importantes dues aux effets prolongés de la Grande Dépression. Le Dow Jones a perdu près de 15 % en décembre 1931, dans un contexte de faillites bancaires, d’augmentation du chômage et de chute de la production industrielle.

    Cet effondrement continuait la tendance baissière de la Grande Dépression, alimentée par une crise de liquidité et une chute de la confiance des investisseurs.


    2. Crise des dot-coms - Décembre 2000

    La bulle des technologies, alimentée par les valorisations élevées des entreprises du secteur Internet, a éclaté en mars 2000. Cependant, le marché a continué de dégringoler tout au long de l’année. En décembre 2000, le Nasdaq a chuté d’environ 8 %, prolongeant les pertes importantes de l'année (-39 % pour le Nasdaq sur l’ensemble de 2000).

    Les pertes de décembre 2000 résultaient d'une baisse de confiance des investisseurs envers les entreprises technologiques, dont beaucoup avaient des modèles d’affaires fragiles ou inexistants.


    3. Crise financière de 2008 - Décembre 2008

    Décembre 2008 marquait la fin d'une année de crise financière majeure, déclenchée par la faillite de Lehman Brothers en septembre. Bien que le S&P 500 ait légèrement rebondi en décembre, l’indice avait perdu environ 37 % sur l’ensemble de 2008, avec des effets de panique et de vente massive à la fin de l’année.

    Les actions continuèrent à souffrir en raison des faillites bancaires, de l'assèchement de la liquidité, et de la récession mondiale.


    4. Crise de la dette européenne - Décembre 2011

    En décembre 2011, le marché a subi de fortes pressions en raison de la crise de la dette en zone euro, avec des craintes de défaut de paiement pour des pays comme la Grèce et l’Italie. Bien que décembre 2011 n’ait pas connu une chute abrupte sur le mois, il y a eu des ventes sporadiques en début de mois et une volatilité accrue liée aux incertitudes économiques.

    En décembre, la BCE est intervenue pour injecter de la liquidité, apaisant les marchés temporairement. Cependant, l’ensemble de 2011 a été volatile avec une correction significative sur les marchés européens.


    5. "Sell-off" de Décembre 2018

    En décembre 2018, les marchés boursiers américains ont enregistré une baisse marquée, avec le S&P 500 perdant environ 9 % sur le mois, et le Nasdaq plus de 9 %. Plusieurs facteurs ont contribué à cette baisse, notamment les inquiétudes liées à la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, et la perspective de hausses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale.

    Ce mouvement de vente massive a fait du mois de décembre 2018 l'un des pires pour les marchés boursiers américains depuis la Grande Dépression. Le marché s'est cependant redressé rapidement début 2019.


    Conclusion

    Bien que décembre ne soit pas aussi marqué par les krachs historiques que d’autres mois comme octobre, il a vu des corrections importantes dans plusieurs crises financières et contextes de forte volatilité. Les investisseurs pourraient donc rester prudents en fin d’année, car ce mois peut être sujet à des ajustements de portefeuilles, des ventes pour réaliser des pertes fiscales, et des incertitudes économiques exacerbées.



    Karl

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