Si aux États-Unis il a été mis fin au ‘Quantitative Easing’ et la BCA a déjà augmenté les taux d’intérêt, Le QE est toujours d’application en Europe au Japon et en Suisse.
Le QE en Europe a déjà baissé de 80 milliards par mois à 60 milliards et à partir de 2018 il baissera à 30 milliards jusqu’en septembre 2018, c’est seulement alors que les taux d’intérêt pourraient remonter si les objectifs en termes d’inflation et de chômage sont rencontrés.
Quand le chômage baisse, la bourse monte avec un décalage, dans certains pays comme aux États-Unis ou en Allemagne, le niveau de plein emploi, moins de 5% de chômage, est atteint et l’emploi continue à progresser, et ceci avec des augmentations salariales modérées.
Les taux d’intérêt à 10 ans étaient en 2000 de 5% aux États-Unis et de 3% en Europe, en 2007 il était respectivement de 2,9% et de 2,3%, maintenant ils sont de 3,2% et 1,7%.
Au plus bas sont les taux obligataire, au plus haut la bourse monte et ceci est logique au plus le différentiel entre le taux sans risque 1% et le rendement boursier 7%, dividende de 3% compris, est important au plus les gestionnaires sont incités à arbitrer en faveur des actions d’autant plus que si les taux d’intérêt montent la valeur des obligations existante baisse.
Les particuliers détiennent toujours d’énormes masses d’argent sur des livrets d’épargne dont le maigre taux d’intérêt est largement plus bas que l’inflation, ils s’appauvrissent et perdent du pouvoir d’achat d’année en année.
Si une partie de cette masse d’argent quasi improductive se déplaçait vers de l’investissement productif et créateurs d’emploi, ils verraient leur pouvoir d’achat s’améliorer et cela aurait également un impact positif sur le PIB et l’emploi.
Beaucoup de particuliers considèrent que la bourse est risquée, mais le plus grand risque c’est de ne rien faire.
Sélection d’actions de Leleux Associated Brokers
Leleux sélectionne des actions sur base quantitative tant au niveau des secteurs que des industries et finalement des actions particulières. Pour ce faire, ils classent les actions sur base du PER, du PB et des prévisions à 3 mois des analystes et ils ne retiennent que les 3 valeurs ayant par secteur le meilleur score, évidement chacune de ses valeurs est (in)validée par une étude approfondie des analystes.Dans le secteur pétrolier par exemple les 3 valeurs ayant obtenu le meilleur score sont Repsol, OMV et Total.
Leur portefeuille modèle actuelle est constitué d’Aegon, Alstom, Arcelor Mittal, Bic, BMW, Bpost, Cap Gemini, Carrefour, Danone, Deutshe Telekom, Engie, Financière de Tubize, Nokia, Ontex, Proximus, Sanofi, Solvay, Royal Dutch Shell, Total, Wereldhave (Pays-Bas).
Débats des stratégistes
Cette année la plupart des secteurs ont enregistré une augmentation des bénéfices qui devrait perdurer en 2018. En Europe, avec une croissance boursière de 6-7%, la performance de la bourse américaine dépendra fortement de la réforme fiscale.Le secteur technologique bénéficiera du retour aux bénéfices et les financières de la remontée des taux d’intérêt.
2018 devrait être une année positive au niveau mondial qui prolongera la croissance bénéficiaire de 2017.
Le seul risque pourrait-être une augmentation trop rapide des taux d’intérêt qui provoquerait par effet d’emballement un crash obligataire ce qui entrainerait une correction boursière.
À la bourse américaine les PER actuel sont de 17-18 et en Europe de 14-15 en l’an 2000 les PER étaient de 20.
Régulièrement nous entendons que la bourse est trop chère avec comme justification que le ratio CAPE de Schiller est trop élevé, mais ce ratio se calcul sur 10 ans ce qui correspond au début de la crise avec des bénéfices qui s’était effondrés, ce qui rend le calcul du CAPE actuel peu pertinent. Au moment de la conception du CAPE par Shiller il n’y avait pas de « big five » ou GAFAM (Apple, Facebook, Amazon, Alphabet et Microsoft) qui avec leur PER de 100 fausse le ratio.
Certains encense le Bitcoin et ses équivalents, mais peut-on vraiment parler de cash, avec des bitcoin vous ne pouvez pas vous payer une bière au bistrot du coin, ni acheter votre pain, pas plus que vous ne pouvez payer vos impôts. Le bitcoin n’est qu’une énorme bulle spéculative qui repose sur du vent et qui peut éclater à tout moment. La seule chose à retenir du bitcoin est la ‘Blockchain’ qui est promise à un bel avenir.
Le retour des particuliers à la bourse est encore marginal tout comme le retour de la consommation, ces deux vecteurs seront indubitablement moteurs de la croissance bénéficiaire et boursière future.
Sélections des stratégistes
- Arnaud Delaunay, (Leleux Associated Brokers): Total, Royal Dutch Shell, Wereldhave (Pays-Bas), Aegon, Financière de Tubize (UCB), Arcelor Mittal
- Vincent Juvyns (JP Morgan Asset Management): Secteur financier une hausse des taux de 1% aura un impact important sur le secteur tant en Europe qu’aux États-Unis. Le secteur technologique outre les « big fives » américaines, le secteur des composants en Europe et ailleurs devrait avoir le vent en poupe.
- Youry Huygen (L’Investisseur) Vranken, les propriétés viticoles valent plus que sa capitalisation boursière, GBL, Vopak, Boskalis, D’Ieteren
- Jean-Marie Caucheteux (Banque Degroof Petercam): Aedifica, NSI, AB Inbev, Ackermans & van Haaren, Galapagos
- Rik Dhoest (Banque Nagelmackers): Ter Beke, X-Fab
- Tom Simonts (KBC): Biocartis, Alibaba, Vestas
- Erik Joly (AMRO Private Banking): Allergan, BMW.
2018 devrait être une nouvelle bonne année boursière (7-8%) cependant la hausse ne devrait pas atteindre le niveau de 2017.
D'ici peu vous retrouvez mon portefeuille européen sur mon blog , suite à la fin de l'aventure d' Investir-a-la-bourse.com. La performance nette annualisée est actuellement de 30%.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire